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Les Expositions Artistiques Incontournables de 2024


L'année 2024 s'annonce prometteuse pour les amateurs d'art, avec une multitude d'expositions captivantes qui offriront un regard unique sur le monde de la créativité. Des artistes émergents aux maîtres renommés, ces expositions promettent de stimuler nos sens et d'inspirer notre imagination. Dans cet article, nous vous proposons d'explorer quelques-unes des expositions artistiques à ne pas manquer en 2024.






Vanhaerents Art Collection, "Au bout de mes rêves", jusqu'au 14 janvier


La Vanhaerents Art Collection représente une compilation singulière d'œuvres d'art contemporain, soigneusement rassemblées par Walter Vanhaerents et ses enfants, Els et Joost. L'origine de cette collection remonte aux années 1970, lorsque Walter a commencé à constituer ses premières pièces artistiques. En se concentrant sur des créations considérées à l'époque comme particulièrement audacieuses et radicales, il a jeté les bases d'une collection qui est aujourd'hui reconnue parmi les plus éminentes à l'échelle mondiale.


Cette collection présente un éventail d'artistes, qu'ils soient établis ou émergents, incluant des figures américaines qui explorent l'héritage d'Andy Warhol, comme Cindy Sherman, Jeff Koons, Richard Prince, Barbara Kruger, Jenny Holzer, Matt Mullican, James Lee Byars et Allan McCollum. Elle compte également des artistes européens tels que Gilbert & George, Christian Boltanski, Franz West, Thomas Ruff, ainsi que des artistes belges renommés tels que Kris Martin, Wim Delvoye et Francis Alÿs.

La Vanhaerents Art Collection s'enrichit continuellement en mettant particulièrement l'accent sur la jeune scène artistique d'avant-garde.


La Vanhaerents Art Collection constitue l’une des plus grandes collections privées d’art contemporain en Belgique que vous aurez la chance d'admirer au Tripostal à Lille jusqu'au 14 janvier 2024.




Alioune Diagne "Seede" chez Templon du 6 janvier au 24 février


Pour sa première exposition à l'espace parisien de la Galerie Templon, le peintre Alioune Diagne, désigné pour représenter son pays au Pavillon sénégalais de la Biennale de Venise en 2024, présente une série de huit tableaux explorant le thème des traversées clandestines en mer.

Alioune Diagne exploite une technique qu'il a développée et perfectionnée au fil du temps, où de petits modules qu'il nomme "signes inconscients" s'agrègent pour former une masse figurative cohérente. Il utilise un processus complexe basé sur ces signes, évoquant une calligraphie oubliée, pour créer des tableaux dynamiques représentant la vie quotidienne au Sénégal et les expériences courantes de la diaspora africaine dans le monde entier.


Intitulée "Seede", signifiant "le témoin" en wolof, cette série trouve son inspiration dans plusieurs semaines passées par Diagne le long de la côte sénégalaise. Ses toiles reflètent les récits des pêcheurs locaux qui, munis simplement d'une pirogue et d'un filet pour leur travail, font face à la croissance de l'industrialisation étrangère dans le secteur de la pêche.


La teinte bleu profond et la poignée de filets de pêche recouvrant les murs et le sol de l'espace parisien confèrent à l'exposition une ambiance immersive, voire dramatique. "Ce sont des sujets auxquels je tiens à donner une voix", déclare l'artiste. "L'émigration demeure une réalité douloureuse de nos jours. Jusqu'à présent, beaucoup n'envisageaient qu'une vie réussie en Europe ou aux États-Unis. Je souhaite montrer aux jeunes générations qu'il est possible de bâtir un avenir en Afrique."


En avril prochain, Alioune Diagne aura l'honneur de représenter son pays au Pavillon sénégalais de la 60e Biennale internationale d'art de Venise. Représenté par la Galerie Templon depuis 2022, "Seede" constitue sa deuxième exposition solo avec la galerie à ne pas manquer du 6 janvier au 24 février.



Alioune Diagne, « Seede » 6 janvier – 24 février 2024 Galerie Templon



Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton jusqu'au 2 avril 2024


La Fondation Louis Vuitton a marqué ce début d'année 2024 en présentant la première rétrospective en France dédiée à l'artiste Mark Rothko (1903-1970) depuis 1999. Cette exposition rassemble environ 115 œuvres provenant de grandes collections institutionnelles, telles que la National Gallery of Art de Washington, la Tate de Londres et la Phillips Collection de Washington, ainsi que de collections privées internationales, y compris celle de la famille de l’artiste.


Se déployant dans tous les espaces de la Fondation selon un parcours chronologique, l'exposition retrace l'ensemble de la carrière de Rothko, depuis ses premières œuvres figuratives jusqu'à l'abstraction qui caractérise son travail actuel. En effet, à partir de 1946, Rothko effectue un virage décisif vers l'abstraction, inaugurant la phase des Multiformes, où des masses chromatiques en suspension tendent à s'équilibrer. Au fil du temps, leur nombre diminue, et l'organisation spatiale de sa peinture évolue vers ses œuvres dites « classiques » des années 1950, caractérisées par des formes rectangulaires superposées selon un rythme binaire ou ternaire, avec des tons variés tels que le jaune, le rouge, l'ocre, l'orange, le bleu et le blanc.


Bien que Rothko privilégie des tonalités plus sombres et des contrastes sourds depuis la fin des années 1950, il n'a jamais complètement abandonné sa palette de couleurs vives, comme en témoignent plusieurs toiles de 1967 et son tout dernier tableau rouge inachevé dans son atelier. Même la série des Black and Grey de 1969-1970 ne peut être réduite à une interprétation simpliste associant le gris et le noir à la dépression et au suicide.


Ces œuvres sont exposées dans la plus haute salle du bâtiment de Frank Gehry, aux côtés des grandes figures d'Alberto Giacometti, créant un environnement proche de la vision que Rothko avait imaginée pour répondre à une commande de l'UNESCO qui n'a jamais abouti.

La constance du questionnement de Rothko, son désir d'un dialogue sans mots avec le spectateur et son refus d'être catégorisé comme un « coloriste » permettent, à travers cette exposition, une nouvelle lecture de son œuvre, révélant sa véritable pluralité.


Ne manquez pas cette magnifique rétrospective à la Fondation Louis Vuitton jusqu'au 2 avril 2024 !





Visions Chamaniques. Arts de L'ayahuasca en Amazonie Péruvienne au Quai Branly-Jacques Chirac jusqu'au 26 mai


L'exposition explore les défis contemporains liés aux interactions entre les images hallucinatoires et les productions iconographiques, en se focalisant sur le cas de l'ayahuasca.


Alors que l'ayahuasca, également appelée "liane des morts" en quechua, suscite l'intérêt du monde occidental depuis seulement cinquante ans, avec sa popularisation par la Beat Generation, ce breuvage hallucinogène occupe une position centrale dans la vie sociale de nombreuses sociétés autochtones de l'Amazonie occidentale depuis bien plus longtemps.


Traditionnellement consommée dans un contexte chamanique, principalement à des fins thérapeutiques ou divinatoires, cette substance "psychédélique" est également étroitement liée à la création artistique. Les "visions" ou hallucinations qu'elle provoque sont souvent considérées comme une source d'inspiration majeure par les artistes autochtones de l'Amazonie péruvienne.


L'exposition offre une vue d'ensemble des diverses formes contemporaines de représentation de ces "images visionnaires" induites par l'ayahuasca. Du langage iconographique géométrique et sophistiqué des Shipibos-Konibos aux créations littéraires (William S. Burroughs, Allen Ginsberg) et audiovisuelles (Jan Kounen) des XXe et XXIe siècles, elle propose une immersion authentique dans un art influencé par cette substance jusqu'au 26 mai 2024 au Musée du Quai-Branly à paris!





Zao Wou-Ki, "Les Allées d'un Autre Monde" à Deauville du 2 mars au 26 mai


Le musée des Franciscaines a le privilège de présenter une exposition monographique exceptionnelle consacrée aux oeuvres visionnaires de l'artiste Zao Wou-Ki (1920-2013).


D'origine chinoise et devenu français d'adoption, cet artiste a tracé un parcours artistique unique, naviguant entre la tradition chinoise et la modernité occidentale, pour finalement forger une voie nouvelle, affranchie et libre.


Cette exposition explore la liberté artistique de Zao Wou-Ki à travers la diversité des expressions plastiques et intellectuelles qu'il a explorées tout au long de sa vie. Le parcours révèle une variété de médiums, incluant des peintures, aquarelles, encres, estampes, tapisseries, porcelaines, stèles, livres de poésie, ainsi qu'une imposante décoration murale de plus de seize mètres de long, réalisée sur commande de l’État pour le collège L’Herminier de La Seyne-sur-Mer, conçu par l'architecte Roger Taillibert. Ces œuvres sont réunies pour la première fois dans une exposition qui célèbre la pratique et la pensée d'un artiste total, dont la démarche existentielle fut entièrement dédiée à la représentation de réalités au-delà de celles du monde visible.


Au cœur de l'exposition, le majestueux triptyque "Hommage à Claude Monet" (1991) offre une immersion captivante dans le cheminement artistique de Zao Wou-Ki, symbolisant la fusion de la culture de son pays natal, les enseignements reçus, les traditions séculaires de la peinture européenne, les audaces de la peinture américaine, et les nouvelles voies empruntées, notamment le dépassement du réel par l'abstraction.


Zao WOU-KI, cat. 5, Hommage à Claude Monet, Triptyque, 1991, Collection particulière, © ADAGP, Paris, 2024


Cette exposition, réalisée en étroite collaboration avec la Fondation Zao Wou-Ki, le Mobilier national, le Département du Var, des collectionneurs privés, et labellisée par le Festival Normandie Impressionniste 2024, est dirigée par Gilles Chazal, conservateur général du Patrimoine et directeur honoraire du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.


Les Franciscaines vous convient à plonger dans l'univers fascinant de Zao Wou-Ki, une expérience artistique transcendant les frontières culturelles et temporelles du 2 mars au 26 mai 2024.



Angelica Kauffmann à la Royal Academy de Londres, du 1er mars au 30 juin


Angelica Kauffman fut l'une des artistes les plus célébrées du XVIIIe siècle. Dans cette grande exposition, la Royal Academy retrace son parcours, depuis son enfance prodige jusqu'à devenir l'une des peintres les plus recherchées en Europe.


Reconnue pour ses portraits de célébrités et ses tableaux d'histoire novateurs, Angelica Kauffman a contribué à façonner la direction de l'art européen. Elle a peint certains des personnages les plus influents de son époque - reines, comtesses, acteurs et mondains - et a réinventé le genre du tableau d'histoire en se concentrant principalement sur des protagonistes féminines de l'histoire classique et de la mythologie.


Cette exposition couvre la vie et l'œuvre de Kauffman : sa montée en notoriété à Londres, son rôle en tant que membre fondateur de la Royal Academy et sa carrière ultérieure à Rome, où son studio est devenu un centre de la vie culturelle de la ville.


Dans cette incroyable exposition vous découvrirez des peintures et des dessins préparatoires de Kauffman, y compris certains de ses meilleurs autoportraits, ses célèbres peintures de plafond pour la Royal Academy à Somerset House, ainsi que des tableaux d'histoire de sujets tels que Circé et Cléopâtre, et explorez la vie remarquable de l'artiste que l'un de ses contemporains a décrite comme "la femme la plus cultivée d'Europe".


Retrouvez ces oeuvres du 1er mars au 30 juin à la Royal Academy de Londres.


Angelica Kauffman RA (1741 - 1807), 1778-80, Painting, Oil on canvas, 1260 mm x 1485 mm x 25 mm, Royal Academy of Arts


"Transparences - Le pouvoir des matières" au musée Yves Saint Laurent du 9 février au 25 août


Cette exposition explore l'art de la transparence, une caractéristique chère à Yves Saint Laurent, en mettant en avant la manière dont le couturier a utilisé des matières telles que la mousseline, la dentelle et le tulle pour révolutionner la mode. Ce faisant, il a permis aux femmes d'exprimer leur sensualité tout en préservant leur mystère et leur indépendance, en se concentrant particulièrement sur le comportement des étoffes.


Du 9 février au 25 août 2024, les visiteurs auront l'occasion de découvrir le deuxième volet de "Transparences", une histoire couture débutée l'été précédent à la Cité de la Dentelle et de la Mode de Calais.


La citation d'Yves Saint Laurent, "Les transparences, je les connais depuis longtemps. L'important, avec elles, c'est de garder le mystère... Je pense avoir fait le maximum pour l'émancipation des femmes", résume parfaitement son approche unique de la mode. Cette exposition explore le pouvoir des matières pour nous plonger dans la complexité de son travail, analysant son lien profond avec le corps et la redéfinition de la nudité.


Véritable célébration de la mode et de la confiance en soi, à ne pas manquer du 9 février au 25 août 2024 au Musée Yves Saint Laurent.


Yves Saint Laurent © Estate Jeanloup Sieff


"En jeu ! Les artistes et le sport" au musée Marmottan Monet du 4 avril au 1er septembre


À l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les premiers organisés dans la capitale depuis un siècle, le musée Marmottan Monet présentera du 4 avril au 1er septembre 2024 l'exposition intitulée « En jeu ! Les artistes et le sport (1870-1930) ». Cette exposition retracera l'histoire visuelle du sport entre 1870 et 1930 à travers plus d'une centaine d'œuvres significatives provenant de collections publiques et privées d'Europe, des États-Unis et du Japon (musée national du Sport de Nice, musée d’Orsay, Centre Pompidou, musée Fabre de Montpellier, National Gallery of Art de Washington, Yale University Art Gallery de New Haven, la collection Peggy Guggenheim de Venise,…).


De l'impressionnisme au cubisme, cet événement montrera comment le sport, les sports et les sportifs ont été élevés au rang de sujets de la modernité puis des avant-gardes. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, alors que Pierre de Courbertin inventait une version contemporaine des olympiades antiques, le sport connaissait une série de mutations dont les artistes prenaient la pleine mesure. Initialement d'origine aristocratique et anglaise au XIXe siècle, le sport s'est progressivement diffusé sur le continent européen et jusqu'aux États-Unis, se démocratisant entre spectacle et pratique pour devenir, au début du siècle suivant, un loisir de masse.


L'exposition s'attachera à comprendre les enjeux éthiques et les modalités esthétiques du regard porté sur les sports. Elle explorera les significations métaphoriques de la figure héroïque de l'artiste en sportif, caractérisées par la détermination, l'endurance et une forme de résistance. Parmi les artistes présentés, on retrouvera Monet, Degas, Caillebotte, Toulouse-Lautrec, Eakins, Richer, Maillol, Rodin, Bellows, Lhote, Delaunay, Metzinger, ou Gromaire. L'exposition se situe à la convergence de pratiques élitaires telles que l'équitation, la voile et l'escrime, ainsi que d'activités archaïques comme la lutte, la boxe et les jeux de balle.


Retrouvez cette fabuleuse exposition sportive du 4 avril au 1er septembre 2024 au musée Marmottan Monet à Paris.


André Lhote, Partie de rugby ou les Footballers, vers 1937, © Saint - Quentin, musée Antoine Lecuyer


L'art au féminin à Londres du 16 mai au 13 octobre


Retraçant sur 400 ans le parcours des femmes sur le chemin de devenir des artistes professionnelles, des temps des Tudors à la Première Guerre mondiale, des artistes telles que Mary Beale, Angelica Kauffman, Elizabeth Butler et Laura Knight ont ouvert de nouvelles voies artistiques pour les générations futures de femmes. Elles ont défié la définition traditionnelle du rôle de la femme active de l'époque en allant à l'encontre des attentes de la société, en poursuivant des carrières artistiques commerciales et en participant à des expositions publiques.


Composée de plus de 150 œuvres, l'exposition démantèle les stéréotypes entourant les femmes artistes dans l'histoire, souvent considérées comme des amateurs. Déterminées à réussir et refusant d'être enfermées dans des catégories, elles ont audacieusement peint des sujets qui étaient généralement réservés aux artistes masculins : des œuvres historiques, des scènes de bataille et des nus.


L'exposition met en lumière la manière dont ces artistes ont milité pour un accès égal à la formation artistique et à l'adhésion aux académies, brisant les barrières et surmontant de nombreux obstacles pour redéfinir ce que signifiait être une femme dans le monde de l'art.


A découvrir à la Tate Britain de Londres du16 mai au 13 octobre 2024.




Pierre Huyghe à Venise du 17 mars au 24 novembre


La Punta della Dogana à Venise convie l'artiste Pierre Huyghe à concevoir une exposition inédite rassemblant un vaste ensemble d'œuvres, dont certaines émanent de la célèbre Collection Pinault.


Pour Pierre Huyghe, l'exposition est un rituel qui marque la rencontre avec un milieu sensible, où se créent de nouvelles possibilités d'interdépendance entre les événements et les éléments qui s'y déploient. Ses œuvres, conçues comme des fictions spéculatives, se présentent souvent comme une continuité entre plusieurs formes d'intelligence qui apprennent, se modifient et évoluent au cours de l'exposition.


À la Punta della Dogana, il réalise sa plus grande exposition à ce jour, transformant le lieu en un environnement dynamique, un état transitoire où le temps, l'espace et tout ce qui y pénètre, visible ou invisible, sont partie intégrante de la constitution des œuvres.

L'exposition devient le lieu de formation de subjectivités, qu'elles soient sans corps ou incarnées ; elles circulent et se manifestent de manière imprévisible à travers les œuvres, agissant comme autant de relais sensibles. Un langage inconnu s'invente, sans fin ni destinataire défini, habitant des voix, des gestes, des images, et engendrant de nouvelles situations réelles ou fictionnelles.


En remettant en question notre perception de la réalité et en proposant la construction d'autres possibles, Pierre Huyghe invite à être étrangers à nous-mêmes.


L'exposition est réalisée en partenariat avec le Leeum Museum of Art de Séoul, qui présentera une exposition de Pierre Huyghe en février 2025.


A ne pas manquer du 17 mars au 24 novembre 2024 à La Punta della Dogana à Venise.




La 60ème édition de la Biennale de Venise du 20 avril au 24 novembre


La Biennale de Venise, événement d'art contemporain de renommée mondiale, accueille chaque année des artistes talentueux de tous les horizons. Considérée comme la plus prestigieuse manifestation artistique en Europe et dans le monde, elle offre aux pays invités l'opportunité de mettre en avant leur culture artistique et leurs créateurs contemporains.


La 60e Exposition internationale d'art aura lieu du samedi 20 avril au dimanche 24 novembre 2024, sous la direction curatoriale d'Adriano Pedrosa et aura our thème "Foreigners Everywhere" (Etrangers Partout) emprunté à une série d'œuvres au néon de Claire Fontaine (« collective » d'artistes née à Paris et installée à Palerme), déclinant l'expression dans toutes les langues.


Nommé en décembre 2022, le commissaire brésilien a indiqué être "honoré et humble de cette nomination prestigieuse, surtout en tant que premier Latino-Américain à diriger l'Exposition internationale d'art, et en fait le premier basé dans l'hémisphère sud".


Selon ce dernier « Foreigners Everywhere » a un double sens : « Il y a des étrangers où qu'on aille, et chacun est toujours, au fond de soi, un étranger ». Aussi la biennale de Venise 2024 mettra-t-elle l'accent sur les artistes « immigrés, expatriés, diasporiques, exilés, réfugiés, notamment ceux qui ont migré entre le Sud et le Nord ».


La liste définitive d'artistes, que le commissaire souhaite paritaire, sera connue en février prochain, et la biennale ouvrira du 20 avril au 24 novembre 2024 à Venise.



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